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Bilan et perspectives 2024-2025 : un marché du travail en mutation

Chaque année, les membres de l’équipe des études économiques de Québec International se penchent sur différents indicateurs importants afin de réaliser l’étude Bilan et perspectives. En plus des données de l’année précédente, le contexte actuel et les prévisions sont analysés afin de brosser un portrait de la situation économique de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec en plusieurs sections. La deuxième de 2024-2025 : le marché du travail.

En 2024, le marché du travail a connu d’importantes mutations. Comme anticipé, l’emploi affiche une croissance modérée accompagnée d’une diminution significative du nombre de postes vacants et d’une augmentation du taux de chômage. Ce ralentissement survient dans un contexte de forte croissance démographique qui affecte le marché. Bien que les entreprises continuent de faire face à des défis de recrutement, la tension sur le marché du travail s’est légèrement atténuée par rapport aux années précédentes.

Pour 2025, le portrait reste incertain, car plusieurs forces contradictoires influencent toujours le paysage économique et leur interaction demeure imprévisible. D’un côté, la réduction des seuils d’immigration pourrait resserrer le marché du travail et accentuer la rareté de main-d’œuvre. De l’autre, une hausse des tarifs commerciaux américains pourrait fragiliser des secteurs clés, entraînant ultimement des mises à pied et un ralentissement économique. Seul l’avenir nous dira comment ces vents contraires cohabiteront.

FAITS SAILLANTS

Un marché en mutation : la dynamique de l’emploi se redéfinit

  • Croissance de 2 800 emplois (+0,6 %);
  • Accélération de la croissance démographique : +18 900 personnes de 15 ans et plus;
  • Après un creux historique en 2023, le taux de chômage est remonté à 3,9 %.

Perspectives 2025 : des forces opposées à l’œuvre

  • Le taux d’intérêt commencera à produire des effets positifs;
  • Tarifs américains : 8,4 % des emplois dans les industries fortement exposées au protectionnisme;
  • Les niveaux d’immigration en baisse limiteront le bassin de main-d’œuvre. 



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