Découvrez la région de Québec grâce à des statistiques économiques

Le bilan du marché du travail 2023 dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec est marqué par une création de 15 600 emplois, soit une augmentation de 3,5 %. Cela constitue une surprise puisque l’emploi dans la région, comme ailleurs au Canada, a surpassé les attentes. Par rapport aux autres grandes villes du pays, Québec se classe au troisième rang pour la croissance du marché après deux années consécutives en queue de peloton. De plus, elle est la seule parmi ses consœurs canadiennes à avoir enregistré une augmentation de l’emploi supérieure à celle de sa population active.

Données mises à jour en mars 2024.

Selon les estimations du Conference Board du Canada (CBoC), le produit intérieur brut (PIB) réel de la région métropolitaine de recensement (RMR) a atteint, en 2023, 39,97 G$ canadiens, ce qui représente une décroissance de 0,4 % par rapport à l’an dernier. Ce recul s’explique notamment par le report d’investissements, une baisse de la consommation et une année difficile dans plusieurs secteurs de l’économie. Il s’agit là des impacts immédiats d’une économie en ralentissement à la suite de hausses répétées du taux directeur. Les données préliminaires indiquent également que la région a connu une année plus difficile que ses consœurs canadiennes.

En ce qui concerne le niveau de vie et la productivité, la région reste toujours à la traîne par rapport aux principales RMR canadiennes. Malgré une année difficile partout au pays, la région demeure en dernière position avec un niveau de vie s’élevant à 45 929 $ et un PIB par emploi de 87 802 $.

Données mises à jour en avril 2024.

Avec un peu plus de 5,7 G$ d’intentions de dépenses en 20231 , l’investissement en immobilisations corporelles non résidentielles dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a connu un bond de 5,6 % par rapport à 2022. Selon les chiffres provisoires, la région avait alors enregistré 5,4 G$ d’investissements. L’essentiel de cette croissance s’explique par les activités de construction qui ont attiré au-delà de la moitié des intentions de dépenses (62,9 %), contre un peu plus du tiers (37,1 %) pour le matériel et l’outillage.

Le secteur spécifique de la construction de bâtiments (non résidentiel et résidentiel) de la RMR a quant à lui connu une baisse de l’ordre de 12,7 %. Dans ce secteur, c’est le résidentiel qui a tiré à la baisse le résultat, avec une diminution des investissements de 22,4 %. Le non résidentiel a connu, pour sa part, une croissance de 9,4 %.

Données mises à jour en juin 2024.

Le revenu disponible par habitant (RDH) a augmenté de 1,0 %, tandis que les salaires horaires moyens ont progressé de 4,4 %. Parallèlement, la région a enregistré une baisse de l’inflation, qui s’est établie à 4,8 %. Malgré la hausse des prix, le marché immobilier est demeuré relativement accessible, Québec affichant les prix des maisons et des loyers de deux chambres les plus raisonnables par rapport à ses homologues canadiennes. Cependant, la flambée des prix dans le secteur immobilier a été une source de préoccupation, avec une inflation atteignant 6,8 %. Une recrudescence des faillites a été observée, signalant une aggravation de la situation financière de certains ménages. De plus, une insuffisance du nombre de mises en chantier et d’achèvements a été notée pour répondre à la demande de logements tout au long de 2023, alors que les effets des hausses des taux d’intérêt ont commencé à se faire ressentir.

Données mises à jour en mai 2024.

Ce bilan démographique montre sur plusieurs aspects que la RMR de Québec a fait meilleure figure en 2022 en comparaison à 2021. Le taux d’accroissement de la population a presque triplé, atteignant 14,5 pour mille en 2022 alors qu’il était de 5 pour mille en 2021. La RMR a aussi doublé les chiffres aussi bien pour les migrants internationaux reçus que pour les résidents non permanents.

Les données montrent également qu’en 2022 la RMR a mieux tiré son épingle du jeu quant à la migration intraprovinciale avec un solde qui a quadruplé (+2 400) comparativement à 2021 (+538). Cette performance remarquable s’explique, entre autres, par le fait que la RMR a cessé les contre-performances auprès des 25 à 64 ans auprès desquelles elle avait un solde négatif. En 2021, les gains importants réalisés chez les jeunes de 15 à 24 ans (+1 223) avaient été annihilés par les pertes chez les 24 à 64 ans (-1 180). Malgré l’absence de gains significatifs auprès de cette catégorie (+30) en 2022, la RMR ne subit pas de pertes. De plus, Québec représente la seule RMR au cours de la dernière année à avoir réalisé des gains dans ses échanges migratoires avec chacune des RMR de la province.

Données mises à jour en avril 2023.