Des invités d’envergure
De nombreux participants se sont rendus sur place afin de rencontrer et d’entendre les conférenciers présents. Parmi les invités de marque : Mme Marie-Andrée Marquis, négociatrice en chef pour le Québec rattachée à la direction générale de la politique commerciale au ministère de l’Économie et de l’Innovation, Mme Catherine Tadros, cheffe de poste du Bureau du Québec à Toronto, et Mme Julie Bissonnette, chef de poste du Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques, toutes des conseillères précieuses pour réaliser une stratégie de développement de marchés.
En plus de ces présentations, les personnes sur place ont pu entendre un témoignage de Levio Conseil, une entreprise de la région qui a une forte présence sur le marché ontarien. L’activité était animée par M. René Vézina, chroniqueur économique à ICI Première, la radio de Radio-Canada.
Un marché incontournable
Le potentiel du reste du Canada pour les entreprises québécoises a fait partie des observations les plus importantes de cette présentation, données à l’appui. En effet, en 2015, la valeur des échanges commerciaux entre le Québec et le reste du Canada était plus grande que le total des échanges commerciaux de la province avec la Chine, l’Allemagne, le Mexique, la France, le Royaume-Uni et le Japon. En fait, le marché canadien occupait la 2e place en matière d’importance pour les entreprises du Québec, après les États-Unis.
En 2018, les exportations au Canada se chiffraient à 81 G$ pour les entreprises québécoises, soit 39 % de la valeur totale des exportations et 19 % du PIB de la province. L’Ontario était le principal partenaire commercial canadien du Québec, l’Alberta et les provinces de l’Atlantique suivant de loin.
Pourtant, l’ensemble des territoires canadiens représente des marchés intéressants, surtout pour des domaines qui leur sont propres. Par exemple, les provinces de l’Atlantique ont de forts secteurs de l’industrie océanique, des technologies propres et de l’agroalimentaire, alors que l’Ontario se démarque plus en transport, intelligence artificielle, sciences de la vie et plusieurs autres. Le potentiel y est donc pour de nombreuses organisations : il ne reste qu’à le saisir.
Favoriser le commerce intérieur
Pour cet élément, plusieurs mesures sont déjà mises en place afin de faciliter l’accès, pour les entreprises de la région, aux autres marchés canadiens. L’un des meilleurs exemples est l’Accord de libre-échange canadien (ALEC), dont une nouvelle version a été mise en place en juillet 2017. Cet accord permet, aux entreprises d’un grand nombre de secteurs d’activités, de profiter d’un accès simplifié aux autres marchés canadiens, tout en clarifiant les réglementations en vigueur pour y parvenir. Cette portée plus élargie, la transparence des décisions prises et les règles commerciales plus strictes permettent de réaliser ses échanges commerciaux dans un environnement d’affaires plus prévisible. Ainsi, cette voie est à privilégier, selon les conférenciers de la journée.
Bien évidemment, de nombreux intervenants peuvent également aider les entreprises incluses ou non dans l’ALEC. Les représentants du commerce intérieur des diverses provinces et les bureaux du Québec ailleurs au pays en sont de bons exemples.
Chose certaine, cette journée de présentation a fait réfléchir de nombreux participants aux possibilités de commerce à exploiter au Canada. Il s’agit là d’une question que beaucoup d’entreprises de la région peuvent se poser, pour laquelle notre équipe se fera un plaisir de vous appuyer!