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Malgré un léger recul de l'emploi, la RMR de Québec reste parmi les plus performantes au pays

Selon Statistique Canada, le nombre de personnes en emploi dans la RMR de Québec était de 429 700 au mois de février, soit 7 000 emplois de moins qu’en janvier (-1,6 %). Néanmoins, le nombre total d’emplois dans la région de Québec accuse moins de retard sur une année (février 2020), soit avant la mise sur pause de l’économie, que la plupart des régions canadiennes.

Faits saillants

  1. En février, le marché du travail de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a reculé de 7 700 emplois (-1,6 %) par rapport au mois de janvier.
  2. On dénombre 5 000 emplois en moins qu’un an auparavant (février 2020) dans la région de Québec.
  3. Le taux de chômage a légèrement augmenté à 5 % en février, mais la région détient toujours le plus faible taux parmi les principales RMR canadiennes.
  4. Dans la région, il y avait 452 600 personnes au sein de la population active en février, soit presque autant qu’au même moment l’année dernière (février 2020).
  5. Les données comparables pour le Québec indiquent que le nombre d'emplois a peu fluctué (-500) en février par rapport au mois précédent. Quant au taux de chômage, il a légèrement reculé, à 7,3 %, tandis qu’il était de 4,9 % en février 2020.


En graphiques



Commentaire

Les données du mois de février de l’Enquête sur la population active (EPA) font état des conditions sur le marché du travail au cours de la semaine du 14 au 20 février. Par rapport aux données de janvier, celles du mois de février rendent compte de l’assouplissement des restrictions de santé publique, notamment la réouverture des commerces non prioritaires à compter du 8 février. Malgré ce relâchement, les données du mois de février sont moins favorables que celle des mois précédents.

L’emploi en baisse en février

Selon Statistique Canada, le nombre de personnes en emploi dans la RMR de Québec était de 429 700 au mois de février, soit 7 000 emplois de moins qu’en janvier (-1,6 %). Un résultat mensuel en dessous de ceux observés au Québec et au Canada. Néanmoins, le nombre total d’emplois dans la région de Québec accuse moins de retard sur une année (février 2020), soit avant la mise sur pause de l’économie, que la plupart des régions canadiennes.

Douze mois plus tard, le marché se resserre…

Le taux de chômage estimé en février était de 5 %, soit une légère augmentation par rapport au mois précédent (4,7 %). La région a le plus bas taux parmi les principales RMR canadiennes. Soulignons que pour la RMR de Québec ce taux de chômage demeure historiquement faible. Par ailleurs, bien que Statistique Canada dénombre 1  400 chômeurs de plus en février qu’en janvier, pour un total de 22 800, ce nombre a diminué plus rapidement qu’ailleurs au pays, alors qu’il est était en février 2020 de 18 700 chômeurs, et ce, après un sommet inscrit au mois de juin 2020 (52 700 chômeurs).

… plus rapidement qu’ailleurs

Dans la région, il y avait 452 600 personnes au sein de la population active en février, soit 5 500 de moins qu’en janvier et 800 de moins que l’année précédente (février 2020). De plus, les taux d’activité et d’emploi ont diminué sur une base mensuelle en atteignant respectivement 65,9 % et 62,6 % en février. Ces taux demeurent néanmoins tous deux à des niveaux comparables à ceux enregistrés l’année dernière (février 2020). Soulignons que le resserrement du marché du travail semble particulièrement prononcé dans la région de Québec, en comparaison avec les principales régions métropolitaines canadiennes. À cet effet, ailleurs au pays, l’emploi et les indicateurs de participation au marché du travail accusent davantage de retard sur une année.

Restez à l’affût, une analyse sur l’évolution du marché du travail de la région dans les douze derniers mois sera publiée prochainement.


Mise en garde

Les données disponibles pour la région métropolitaine de recensement de Québec subissent un traitement statistique particulier (moyenne mobile trois mois) en raison du petit échantillon, ce qui a pour effet d’atténuer les fortes fluctuations des données. Ainsi, les données recueillies en décembre et en janvier influent sur l’estimation publiée pour le mois de février. Veuillez noter également que nous utilisons des données comparables pour la province de Québec et les autres régions métropolitaines dans ce document. Pour en savoir plus, consultez : quelques rappels concernant les moyennes mobiles - ISQ.



Émile Émond
Économiste
Québec International

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