L’édition 2023 du sondage mené aux deux ans a permis de questionner 134 hauts dirigeants sur des sujets comme le numérique au sein des entreprises manufacturières, l’usage des technologies, la maturité numérique, les impacts du numérique sur les activités, en plus de brosser le portrait des entreprises exportatrices et non exportatrices. Parmi les éléments à retenir, notons que :
- Le nombre de projets numériques est demeuré stable par rapport à 2021, peu exploitent les technologies numériques à leur plein potentiel.
- Le nombre d’entreprises qui se sont dotées d’un plan formel facilitant un virage numérique connaît une importante croissance (38 % contre 22 % en 2021).
- Pour les entreprises exportatrices, les coûts associés à l’exportation constituent désormais l’enjeu numéro 1 pour la vente des produits hors Québec.
« Ce sondage est primordial pour Québec International : il nous permet de bien comprendre les enjeux des entreprises manufacturières et d’adapter notre offre de service à leurs priorités afin de les aider à innover et à augmenter leur productivité pour qu’elles demeurent compétitives. La transformation numérique et l’automatisation sont des solutions tangibles pour pallier l’enjeu de main-d’œuvre et pour faciliter l’exportation. », a mentionné le président-directeur général de Québec International, M. Carl Viel.
FAITS SAILLANTS
Le numérique au sein des entreprises manufacturières
En 2023, les entreprises manufacturières ont une volonté de mieux se structurer quant à l’usage du numérique.
- 38 % des entreprises ont un plan numérique à jour (vs 22 % en 2021).
- 59 % ont au moins une ressource affectée au déploiement numérique.
- 59 % ont réalisé au moins un projet numérique au cours des trois dernières années.
- 58 % ont l’intention d’investir dans les projets numériques au cours des trois prochaines années, dont 37 % prévoient des investissements d’au moins 100 000 $.
- Près de la moitié des entreprises manufacturières (48 %) accordent une priorité élevée à la cybersécurité dans leur organisation.
Usage des technologies
Bien que la plupart des technologies semblent bien implantées au sein des entreprises, peu d’entre elles en font un usage intensif.
- Les technologies utilisées par le plus grand nombre sont les logiciels applicatifs et les outils de gestion (89 %) et les technologies permettant la mobilité (87 %), qui sont utilisés de façon intensive par la majorité (respectivement 64 % et 59 %)
La maturité numérique
Le virage numérique est bien entamé, mais les entreprises pourraient davantage tirer profit de l’efficacité des technologies numériques.
- Au moins la moitié des entreprises disent qu’elles font usage du numérique dans la réalisation des activités qui assurent le fonctionnement de leur organisation, usage qui est surtout répandu pour les activités liées aux finances et à la comptabilité (76 %, dont 44 % qui en font un usage intensif).
- Les entreprises exportatrices et celles qui se sont dotées d’un plan numérique à jour ont un niveau de maturité numérique plus élevé, qui se traduit par un usage intensif du numérique plus fréquent pour chaque type d’activité.
Portrait des entreprises
Entreprises exportatrices
- Moins de la moitié (44 %) des entreprises sondées exportent leurs produits à l’extérieur du Québec, dont 27 % qui le font de façon régulière.
- À l’heure actuelle, les principaux enjeux liés à l’exportation sont les coûts trop élevés (40 %) et la capacité limitée de production pour augmenter les exportations (33 %).
- 46 % des entreprises qui exportent hors Québec vendent leurs produits par le biais de représentants basés au Québec, alors que 35 % ont des représentants dans les marchés ciblés.
- 39 % incluent Internet dans leur stratégie de vente : 38 % vendent leurs produits par le biais de leur propre site Web transactionnel et 10 % sur des sites tiers, alors que 37 % font appel à des distributeurs.
- 49 % ne vendent pas leurs produits sur le Web et pour 39 %, les ventes en ligne comptent pour moins de 25 % des ventes réalisées hors Québec.
Entreprises non exportatrices
- Les principales raisons nommées pour la non-exportation sont la capacité limitée de production (16 %), les coûts trop élevés (13 %), le fait que la clientèle est strictement québécoise et la méconnaissance des marchés hors Québec (12 %).
- 18 % des entreprises non exportatrices ont déjà vendu leurs produits hors Québec, alors que 75 % ne sont pas intéressées à vendre leurs produits à l’extérieur de la province.
- 8 % estiment qu’il est très probable qu’elles le fassent au cours des 12 prochains mois et pour 65 %, la probabilité est nulle.