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La régionalisation de l’immigration : un enjeu québécois

En 2021, il y avait 33 300 postes vacants en moyenne dans ces deux régions, un sommet sans précédent. L’immigration est une des pistes de solution pour combler les besoins. Or, on constate que les nouveaux arrivants s’établissent encore majoritairement dans la métropole québécoise. Si la capacité d’attraction de la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches s’améliore, ils ont encore du chemin à faire. Pour un état de situation complet, lisez notre nouvelle publication.


Faits saillants


  1. En 2021, il y avait 33 300 postes vacants en moyenne dans les régions administratives de la Capitale-Nationale (CN) et de la Chaudière-Appalaches (CA), un sommet sans précédent.

  2. Parmi les principales régions canadiennes, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec est la seule dont le marché du travail compte plus de départs à la retraite que de nouveaux travailleurs (86 jeunes pour 100 retraités). C’est également le cas dans la Capitale-Nationale (83 pour 100 retraités) et en Chaudière-Appalaches (66 pour 100 retraités).

  3. Entre 2015 et 2021, l'île de Montréal a accueilli plus du trois quarts (75,3 %) des immigrants admis au Québec, soit l'équivalent de trois fois son poids démographique (24 %).

  4. Les régions de la CN et de la CA ont reçu des parts de l’immigration admise au Québec inférieures à leur poids démographique entre 2015 et 2021.

  5. Bien que l’on constate une amélioration de la régionalisation, les efforts devront être poursuivis afin que la RMR de Québec, la Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches bénéficient, à leur juste part, du levier économique de l’immigration.